Les « fast-foods » sont-ils réellement des restaurants ?

Les chaînes de restauration rapide (fast-food) séduisent de plus en plus et bien souvent la jeune génération. La toute première, White Castle, fut crée à Wichita en 1921 par Walter Anderson et Billy Ingram.

En France, ces chaînes ont passé le cap des 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023 et menacent la restauration traditionnelle. Le tarif appliqué est loin d’être accessoire, nombreux sont ceux qui se rendent dans un fast-food pour pouvoir « manger », tout en réduisant la facture.

Malheureusement, cette clientèle est loin de penser qu’elle mange trop gras, trop sucré, trop salé, une alimentation très appauvrie en vitamines et riche en additifs !

Ce sont le plus souvent, des hamburgers ou des sandwichs, accompagnés de frites et de sodas. Le but de ce mode de restauration est de faire gagner du temps au client en lui permettant de se nourrir rapidement, sans perdre de temps.

Peut-on considérer les fast-foods comme de « vrai » restaurant ?

Oui, si l’on prend en compte la définition juridique d’un restaurant… Qui est un établissement servant des repas à consommer sur place contre une rémunération et qui répondent aux normes d’hygiènes alimentaires en vigueur.

Non, si l’on parle, de la qualité des plats, du service à table, de valeur culinaire, culturelle ou sociale !

Que ce soient des plats à base de viandes, poissons et légumes, un « Gastronomique », ou un « Bistronomique » s’efforcera de proposer des menus issus de la région et d’utiliser les produits de son terroir. Ces restaurants sont, parfois estimés par des guides qui jugent le type de cuisine proposé, l’ambiance, la décoration, le service, et même les valeurs du restaurant.

Dans la restauration rapide :

• La préparation des plats : elle repose sur une production de masse, préparée à l’avance et assemblée rapidement.
• La diversité des ingrédients : pour garantir la rapidité et réduire les coûts, les ingrédients sont standardisés, congelés, et transformés.
• Le service : la restauration rapide se concentre sur la commodité, pas de contact avec la clientèle, pas de service à table, tout est en vue, synchronisé, pas de personnel en salle. Dans un restaurant traditionnel, l’accent est mis sur l’accueil, la présentation des plats, du personnel au service des clients qui doivent avant tout passe un bon moment et se détendre.
• Les objectifs des chaînes de fast-food ne visent que la rentabilité par le volume. Les restaurants classiques, sont plus enclins à offrir une expérience culinaire.
• L’ambiance en restauration rapide est avant tout fonctionnelle et ne visent pas à créer une atmosphère ou un climat particulier. Les restaurants traditionnels, eux, mettent un point d’honneur à créer un environnement spécifique où l’accent est mis sur l’expérience culinaire, la convivialité et le soin de la préparation de sa carte.

Une astuce efficace pour attirer les touts petits !

On sait bien que si les enfants réclament à corps et à cris d’aller manger chez le clown… Ce n’est pas spécifiquement pour ses menus aguicheurs, mais plus particulièrement pour ses aires de jeux et ses cadeaux rigolos. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre.

Les fast-foods ont bien compris comment plaire aux petits dès leur plus jeune âge. Une manière d’habituer l’enfant à fréquenter ce type d’établissement, qu’il trouvera ensuite normal d’inclure dans son quotidien d’adulte.

« Il y a quelques années, les enfants des régions de France ont été invités à dessiner des aliments. Pour un poulet, ils ont dessiné un pilon. Pour un poisson, ils ont dessiné un bâtonnet de poisson. Ce sont des extrêmes, mais il reste encore beaucoup à faire pour qu’ils découvrent la bonne nourriture. »

Joël Robuchon

Plus d’un tour dans son sac

Ce n’est pas la première fois que Le Clown s’illustre avec sa communication, il ne manque pas d’idées drôles et créatives pour s’attirer les faveurs des consommateurs.

Un concept original vise les clients de restaurants gastronomiques qui auraient encore un petit creux après leur dîner. Ils offriraient un menu au client encore affamé, sous condition de présenter leur reçu de leur  précédent restaurant gastronomique. De quoi faire sourire !