Salon Saveurs et Gourmandises
24, 25 et 26 Octobre 2025
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Goût, Saveur et Tradition – © Copyright 2025 – Mentions légales
Accueil Les nouvelles du marché Un plat chargé d’histoire, la socca
Publié le 4 avril 2025 par Goût, Saveur et Tradition
Tout d’abord, le pois-chiche. C’est une plante assez ancienne, les premières traces découvertes en Turquie dateraient de -7000 ans avant notre ère. Quand l’Empire Byzantin envahis la Sicile, il apporte avec lui sa culture du pois-chiche, c’est à ce moment que commence réellement l’histoire de la Socca.
Dans un livre écrit en patois niçois, le défenseur de la culture Nissarde Raoul Nathiez, nous transmet un épisode du siège de Nice par les Turcs en 1543.
Les habitants auraient déversé de l’huile bouillante mélangé avec du pois chiche sur leurs assaillants. Cela leur aurait permis à la fois de tenir le siège mais aussi de découvrir la recette de la Socca.
Au XIXème siècle, lorsque les chasseurs alpins descendaient à Nice pour manger la Socca, ils étaient accueillis par les commerçants qui portaient le plat directement sur leur tête munie d’un épais tissu. Cela leur faisait comme un chapeau, semblable à celui du chasseur alpin qui s’appelait alors… La Soque !
Mais c’est dans les années 1900 que ce plat se serait popularisé à Nice, en particulier par l’intermédiaire d’une marchande ambulante de Socca, Théresa, qui « à l’heure des oiseaux et des pêcheurs » proposait sa production sur un fourneau ambulant.
La Socca est une galette préparée avec de la farine de pois chiches, de l’eau et de l’huile d’olive. Cuite au four à bois, elle offre une texture croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur. Elle se déguste chaude, souvent saupoudrée de poivre noir.
Comme beaucoup de plats devenus populaires, la Socca était, à l’origine, un plat de pauvres, du fait de son prix modeste, d’abord faite maison et ensuite vendue par des marchands ambulants.
Avec le temps, elle est devenue le casse-croûte préféré des ouvriers et des dockers du port Nice, ou elle est très fine, tandis qu’elle est plus épaisse à Toulon avec la Cade et en Provence avec les panisses. Les différences résident principalement dans la cuisson et le dosage des ingrédients.
Aujourd’hui, elle est omniprésente le long des côtes Méditerranéennes ou elle porte des noms différents ; En Ligurie, elle est connue sous le nom de Farinata, et peut inclure des ajouts comme la cébette, la poutine, le pesto ou les courgettes. En Toscane, elle s’appelle Shekinah, et à Livourne, Torta.
D’autres pays ont également leur version : en Corse, Torta di cecci ; à Gibraltar, Calentita ; en Sardaigne, Fainé ; en Sicile, Panelle et la kalinka en Algérie.
Aujourd’hui, la Socca est servie sur de nombreux marchés locaux et notamment sur le Cours Saleya à Nice. Elle est chère aux locaux et très appréciées par les touristes pour son goût unique, son originalité et sa simplicité.
Préparation de la Socca au four.
Ingrédients :
la Socca est un plat chargé d’histoire qui a diverses origines et même quelques légendes. Il s’agit d’une préparation que l’on consomme souvent comme un encas. Elle est parfois servie à l’apéritif.
Elle fait partie des spécialités traditionnelles et typiques de la cuisine locale, avec le pan bagnat, les petits farcis, la salade niçoise, la fougasse, les beignets de fleurs de courgettes, la ratatouille et la pissaladière.
Depuis Octobre 2019 la cuisine niçoise a rejoint le patrimoine culturel immatériel National. Cette inscription a permis de renforcer la prise de conscience de l’importance de cette cuisine dans la culture et le patrimoine des niçois.
24, 25 et 26 Octobre 2025
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